Le dernier americain – Elisabeth Gilbert
Rédigé le 18 juillet 2017
Premières phrases
À sept ans, Eustace Conway était capable de lancer un couteau sur un tronc d’arbre avec assez d’adresse pour y clouer un tamia. À dix, il pouvait atteindre, au tir à l’arc, un écureuil en train de détaler à quinze mètres devant lui. Quand il entra dans sa treizième année, il partit en forêt, seul et sans le moindre outil en poche. Il construisit un abri où il passa une semaine entière en ne subsistant que des ressources de la nature.
Pourquoi ce livre:
Voilà déjà plusieurs mois (années ?) que ce livre a croisé ma route. Je venais de finir « Mange, prie aime » de l’auteure que j’avais adoré, et comme le titre de celui-ci me plaisait bien, je me suis dit pourquoi pas découvrir la vie de ce « dernier américain » dont Élisabeth Gilbert souhaite nous parler.
Comme je vous l’ai dit plus haut, j’ai ce livre depuis pas mal de temps dans ma Pàl. Viens un jour où, grâce à une copinaute, je découvre la très chouette émission américaine « Seuls face à l’Alaska » (Mountain Men). Cette émission met en scène des personnages hauts en couleurs vivant dans la nature en milieu montagnard particulièrement hostile.
Du pain béni pour la fan de Grand Nord et de nature que je suis. Dans cette émission on découvre, entre autres, Eustace Conway. J’aime beaucoup sa philosophie de vie.
En rangeant ma bibliothèque, je retombe sur ce livre, et en le feuilletant je découvre avec stupeur ( et sans tremblement, désolé Amélie) que le dernier américain d’ Élisabeth Gilbert n’est autre que ce même Eustace Conway ! Et bien ça alors, qu’elle n’en fut pas ma joie ! J’ai donc sorti immédiatement ce livre de ma pàl !
Dans cet ouvrage nous allons donc faire plus ample connaissance avec Eustace. De sa plus tendre enfance à aujourd’hui. Son désir de vivre dans la nature dès son plus jeune âge, poussé par sa mère, elle-même adepte de la vie dans les bois. Du rejet qu’éprouve envers lui son père.
A 17 ans il quitte sa famille pour partir s’installer dans les bois, vivre dans un tipi, plus tard il achètera son domaine de Turtle Island.
Dans ce livre on découvre un Eustace assez – voir très- exigeant, et on y apprend ses nombreux déboires amoureux. Le personnage est tel que je l’ai découvert dans « Seuls face à l’Alaska ».
J’ai complètement adoré ce livre que je n’arrivais plus à lâcher tellement il est fascinant. La vie de ce dernier américain est certes rude, mais passionnante et enrichissante dans son anticonsumérisme et sa communion avec la nature.
La façon qu’a Élisabeth de parler de cet homme des bois, qui a été un temps son beau frère, est pleine de franchise.
Après, aurais-je autant apprécié ce livre si je ne connaissais pas déjà Eustace Conway ? À vous de me le dire ?
Avez-vous lu ce livre ?
Le site de Turtle Island
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Le dernier americain – Elisabeth Gilbert est publié dans la catégorie Document, Lectures d’Amérique du Nord avec le(s) Thème(s) : Nature Writing
Ah j’ai tellement aimé ce livre! Son parcours est captivant! On a tellement entendu parler d’Elizabeth Gilbert à cause de Mange, prie, aime, mais Le dernier américain vaut vraiment le détour!
C’est vrai que c’est un livre passionnant et très bien écrits, il m’a d’ailleurs donné envie de continuer à découvrir cette auteure.